Chez Albert

“Je pensais que les dragons n’existaient pas.”

“Et pourtant, me voici.”

“Et je pensais que les dragons carbonisaient tout le monde sur leur chemin.”

“Seulement ceux qui veulent nous tuer. L’idée ne nous enthousiasme pas autant que vous.”

Satan soupira. Gamin, troisième millénaire, revoir ses attentes.

Dormir, rêver peut-être…

« Il apparaît à quatre-ving-douze pour cents de probabilité que vous vous adressez à moi, docteur Collinier. »

Camille marche sur le chemin de terre dans la forêt. Au-dessus, dans le ciel, c’est la pleine Lune, on y voit presque comme en plein jour. Elle sait qu’elle vient de l’école, parce qu’elle a ses jolies chaussures, son gilet, et surtout son cartable sur le dos. En vrai il n’y a pas de forêt sur le chemin de l’école et elle n’en rentre pas toute seule. Mais là, si. Elle est contente.

Regarde petit

Ta ville c’est ça

Je l’ai pas bâtie

Et j’en pleure à chaque pas

Hé !

Les jeunes sont partis.

Ma fleur, mon cœur, mon ange, ma douleur,

Le ver avait réussi à s’autoattacher à la signature des messages

Je me moquerai du temps qui passera

Je sais ce qui a été avant que le temps n’existe, et ce qui sera quand il cessera de couler

Les reptiles avaient choisi l’option collective et lente.

Les vaisseaux de l’envahisseur extra-terrestre passèrent sur Tau Ceti comme des rouleaux compresseurs.

Hier 29 mai 2010 j’étais au Zénith de Toulouse.

je remarque l’individu posté sur le trottoir d’en face. Posté est le terme : il me regarde fixement, immobile au milieu des passants