Collision

COLLISION Le groupe passait les portes battantes avec la fluidité venue d’une grande habitude. À l’avant, Émile et Sophie poussaient les vantaux et écartaient les obstacles humains et matériels d’un bras et guidaient le brancard de l’autre, tandis qu’à l’arrière, Hervé fournissait la poussée et Aline se chargeait de presser régulièrement le ballon d’oxygénation. Collinier […]

Mots doux

Ce texte a été rédigé sur le thème #EcritHebdo en vigueur du 3 au 9 juin, à savoir « mots doux » MOTS DOUX Ma fleur, mon cœur, mon ange, ma douleur, mon amour, ma belle, mon miel, mon absente, ma douce, ma précieuse, mon trésor, ma tendre, ma disparue, ma Vénus, mon unique, ma beauté enfuie, […]

BACK(S)LASH

Ce texte a été écrit sur la base de la consigne « #EcritHebdo » du 27 mai 2020 : #EcritHebdo Cette semaine, votre texte doit comporter les cinq mots suivants, tirés au hasard sur le wiktionnaire : surcrypté, autoattacher, téléprospectrice, radiescence, confluent. *** Le ver avait réussi à s’autoattacher à la signature des messages d’une téléprospectrice affairée […]

CYCLE

Ce texte, écrit par Albert Aribaud <albert.aribaud@free.fr> sur la proposition de thème de #EcritHebdo « texte écrit au futur », est diffusé sous licence Creative Commons by-nc-nd, (attribution, pas d’usage commercial, pas de modification) ; pour tout usage incompatible avec cette licence, contacter l’auteur. La contrainte d’attribution implique le maintien de ce paragraphe juste avant ou juste […]

JE SUIS

Ce texte, écrit par Albert Aribaud <albert.aribaud@free.fr> est diffusé sous licence Creative Commons by-nc-nd, (attribution, pas d’usage commercial, pas de modification) ; pour tout usage incompatible avec cette licence, contacter l’auteur. La contrainte d’attribution implique le maintien de ce paragraphe juste avant ou juste après le titre du texte. Le texte peut être diffusé sous […]

COMMENT LES SEIRANGS N’ENVAHIRENT PAS LA TERRE GRÂCE AU GÉNÉRAL COLEMAN

Ce texte, écrit par Albert Aribaud et publié en 1997 dans le fanzine Chimères n° 35, édité par Josiane Kiefer, est reproduit ici avec son aimable accord. Il est diffusé sous licence Creative Commons by-nc-nd, (attribution, pas d’usage commercial, pas de modification) ; pour tout usage incompatible avec cette licence, contacter l’auteur. La contrainte d’attribution implique le maintien de ce paragraphe juste avant ou juste après le titre du texte. Le texte peut être diffusé sous tout format de fichier ne comportant pas de mesure technique de protection.

Les vaisseaux de l’envahisseur extra-terrestre passèrent sur Tau Ceti comme des rouleaux compresseurs. Les liaisons directes de la Terre avec sa toute première et unique colonie furent coupées dans les premières secondes de l’assaut ; ce ne fut d’ailleurs pas de la station au sol que la Terre apprit l’invasion, car le premier impact avait fait voler le dôme en éclats, tuant aussitôt la totalité de ses occupants.

En fait, l’information vint du vaisseau ravitailleur qui, peu avant l’attaque, avait entamé son troisième retour vers la Terre, et se trouvait par conséquent assez éloigné. Par lui, on sut que des cent quarante-cinq vaisseaux de l’armada étrangère, cinq étaient restés à Tau Ceti tandis que les cent quarante autres faisaient route en survélocité vers le système solaire. Il eut tout juste le temps d’estimer, par interférométrie gravitationnelle, que la flotte d’invasion mettrait un peu moins d’une demi-année terrestre pour atteindre le système solaire, puis il cessa d’émettre.

Empathie

Ce texte, écrit par Albert Aribaud , relu sur l’Atelier de Création Littéraire, est diffusé sous licence Creative Commons by-nc-nd, (attribution, pas d’usage commercial, pas de modification) ; pour tout usage incompatible avec cette licence, contacter l’auteur. La contrainte d’attribution implique le maintien de ce paragraphe avant le titre du texte. Le texte peut être diffusé sous tout format de fichier ne comportant pas de mesure technique de protection.

Je suis installé à la terrasse du troquet, savourant pour commencer le fait qu’il reste des troquets à la terrasse desquels s’asseoir, et que celui-ci soit assez proche pour que je puisse de temps à autre m’y arrêter.

Mon café (décaféiné, santé oblige) attend obligeamment que je finisse de le boire, tandis que je lis mon journal du matin en attendant le passage d’un collègue de labo dont je guette l’arrivée d’un coup d’oeil après chaque nouvel article.

C’est lors d’une de ces scrutations rapides que je remarque l’individu posté sur le trottoir d’en face. Posté est le terme : il me regarde fixement, immobile au milieu des passants. Son regard croise le mien, et c’est cela, j’en suis sûr, qui le met en branle vers moi […]